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Victime d’un « brouteur » : quels sont les recours efficaces ?

  • Rodolphe Rous
  • 10 mars
  • 11 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 mars




:Le terme « brouteur » est souvent employé pour désigner des cyber-escrocs spécialisés dans l’arnaque sentimentale, l’extorsion en ligne ou diverses fraudes financières, avec un point d’ancrage important en Afrique de l’Ouest (notamment en Côte d’Ivoire). Toutefois, le mode opératoire n’est pas spécifique à une zone géographique particulière et peut se rencontrer à travers le monde entier. Les personnes victimes de ces pratiques subissent souvent des préjudices financiers, psychologiques et administratifs. Cet article vise à offrir un panorama complet des solutions juridiques et pratiques auxquelles recourir en France, ainsi que des pistes de coopération internationale pour tenter de récupérer tout ou partie des fonds, ou à tout le moins obtenir réparation.


1. Comprendre le phénomène du « brouteur » et ses différentes formes d’escroquerie


1.1. Définition générale


Le terme « brouteur » est apparu au début des années 2000 pour désigner, en Côte d’Ivoire, des individus spécialisés dans l’escroquerie sur internet. Bien que ce terme soit fortement associé à la scène ivoirienne, ce type d’escroquerie s’est depuis internationalisé. Les « brouteurs » se distinguent par :

  • L’utilisation de fausses identités (usurpation de profils sur les réseaux sociaux, utilisation de photos de personnes tierces, etc.).

  • La mise en place de scénarios d’escroquerie, notamment l’arnaque sentimentale (ou romance scam), l’arnaque dite « aux frais administratifs », la promesse d’héritage ou d’investissement, etc.

  • L’objectif de soutirer de l’argent à la victime par le biais de transferts bancaires, de coupons prépayés (type PCS, Neosurf, etc.), de mandats internationaux ou d’autres moyens de paiement difficilement traçables.


1.2. Méthodes courantes


  1. Arnaque sentimentale (romance scam) : Le « brouteur » se fait passer pour une personne à la recherche d’une relation amoureuse. Une fois la confiance installée, il évoque une urgence financière (accident, malade à l’hôpital, etc.) ou un projet de visite coûteux. La victime est alors sollicitée pour un transfert d’argent.

  2. Arnaque à l’héritage : Ici, la victime reçoit un message lui promettant une grosse somme d’argent provenant d’un héritage fictif. L’escroc exige des frais de dossier ou de déblocage afin de libérer la somme, qui n’existe évidemment pas.

  3. Arnaque à l’investissement : Le « brouteur » propose un pseudo-projet d’investissement lucratif (immobilier, cryptomonnaie, trading) et demande un capital initial. Les retours promis n’existent pas ; dès que l’argent est transféré, l’escroc disparaît.

  4. Usurpation d’identité et hameçonnage (phishing) : Certaines équipes de « brouteurs » sont passées maîtres dans l’art de créer de faux sites bancaires ou administratifs, afin de récolter les données personnelles et bancaires de leurs cibles.

  5. Extorsion : Dans certains cas, après avoir récolté des informations ou des photos personnelles, le « brouteur » tente de faire chanter la victime (menaces de publication de photos compromettantes, par exemple) pour obtenir de l’argent.


2. Cadre juridique en France : le volet pénal


Lorsque vous êtes victime d’un « brouteur », plusieurs infractions du Code pénal français peuvent entrer en jeu :

  1. L’escroquerie (article 313-1 du Code pénal)

    « L'escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne […] et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds […] »C’est l’infraction la plus directement pertinente. L’escroquerie est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende (peine de base), portée à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende si certaines circonstances aggravantes (victime vulnérable, bande organisée, etc.) sont retenues.

  2. L’abus de confiance (article 314-1 du Code pénal)Peut être retenu si l’escroc a reçu des fonds dans le cadre d’une mission précise et en a détourné l’usage. Toutefois, dans le cas du « brouteur », c’est plutôt l’escroquerie qui est visée, car il y a tromperie sur la qualité ou sur l’identité, dès le départ.

  3. L’usurpation d’identité (article 226-4-1 du Code pénal)

    « Le fait d’usurper l’identité d’un tiers […] afin de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui […] est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »Très souvent, les « brouteurs » utilisent de faux profils sur les réseaux sociaux (identité d’une autre personne). Cette infraction peut donc être retenue à côté de l’escroquerie.

  4. Le blanchiment (articles 324-1 et suivants du Code pénal)Lorsque l’argent est transféré à l’étranger, parfois par des complices, on peut aussi viser l’infraction de blanchiment. Toutefois, il est parfois difficile de la prouver sans enquête approfondie.


2.1. Quelles peines encourues ?

  • Escroquerie simple : jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende.

  • Escroquerie aggravée (bande organisée, vulnérabilité de la victime, etc.) : jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende.

  • Usurpation d’identité : jusqu’à 1 an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.


En pratique, la difficulté réside dans l’exécution de la peine et le recouvrement de l’amende lorsque l’auteur se situe à l’étranger et opère sous de multiples fausses identités.


3. Les recours pour la victime : déposer plainte et déclencher l’action publique


3.1. Où et comment déposer plainte ?


En France, vous avez plusieurs possibilités pour porter plainte :

  1. Plainte au commissariat de police ou à la gendarmerie : Vous pouvez vous rendre au poste de police ou à la gendarmerie la plus proche de votre domicile. Même si les faits sont commis depuis l’étranger, la plainte sera enregistrée et transmise au Procureur de la République compétent.

  2. Plainte auprès du Procureur de la République : Vous pouvez également écrire directement au Procureur (lettre recommandée avec avis de réception) en détaillant les faits, les preuves, et en mentionnant les articles de loi que vous estimez pertinents (par ex. art. 313-1 du Code pénal pour l’escroquerie).

  3. Pré-plainte en ligne : Pour certains faits d’escroquerie, il est possible de commencer par une pré-plainte en ligne (sur www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr, si le site demeure actif et habilité), puis vous serez convoqué pour la signature de votre plainte.

  4. Service PHAROS : La plateforme PHAROS (Point d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements) gérée par le Ministère de l’Intérieur, permet de signaler des contenus illicites sur internet. C’est un point d’entrée intéressant pour alerter les autorités, même si cela ne remplace pas une plainte formelle.


3.2. Les pièces à fournir


  • Justificatifs des virements ou transferts d’argent : relevés bancaires, tickets Western Union ou MoneyGram, relevés de transactions PCS, etc.

  • Captures d’écran des conversations : emails, chats sur les réseaux sociaux, échanges WhatsApp, etc.

  • Copie des messages ou e-mails : impression ou export PDF des menaces, faux profils, etc.

  • Tout élément prouvant l’identité (même fausse) du « brouteur » : pseudo, numéro de téléphone, compte bancaire destinataire (RIB, IBAN, etc.).


3.3. Suites de la plainte


Une fois la plainte déposée :

  • Le Procureur de la République peut ouvrir une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire ou à la gendarmerie.

  • Il peut également classer sans suite pour « auteur inconnu » ou « insuffisance de charges », notamment si l’escroc est à l’étranger et difficile à localiser.

  • Dans les affaires complexes ou avec un préjudice important, une information judiciaire peut être ouverte et confiée à un juge d’instruction.


4. Les recours civils : actions contre votre banque et les autres intermédiaires


4.1. Le rôle de la banque


Dans certains cas, il est possible de se retourner contre sa propre banque pour tenter de récupérer un débit contesté ou injustifié. Néanmoins, la réglementation impose des conditions strictes :


  • Article L133-17 du Code monétaire et financier : Il encadre le remboursement du client par sa banque en cas d’opération non autorisée ou mal exécutée.


  • Directive européenne sur les services de paiement (DSP2) : Elle impose aux prestataires de services de paiement (PSP) de renforcer la sécurité des transactions et de rembourser certains paiements frauduleux, sauf en cas de négligence grave du client.


Or, dans le cas d’un virement que la victime a elle-même validé (sous la pression psychologique du « brouteur »), la négligence grave peut être invoquée par la banque, ce qui rend le remboursement incertain. Les banques considèrent généralement que lorsque le client a lui-même initié le virement, il y a consentement, même s’il a été obtenu par tromperie.


4.2. Est-il possible de faire opposition ou de récupérer le virement ?


  • Opposition bancaire : Si vous réagissez très vite (avant l’exécution irrévocable du virement), certaines banques bloquent temporairement la transaction. Cependant, dès que l’argent est parti et crédité sur le compte du destinataire, la récupération devient très difficile.


  • Procédure de chargeback (dans le cas d’une carte bancaire) : Si vous avez versé de l’argent via carte bancaire sur un site suspect, il est possible de demander un « chargeback » (rétrofacturation) à votre banque ou à l’émetteur de votre carte (Visa, Mastercard, etc.). Toutefois, cela ne fonctionne que si la transaction est considérée comme non autorisée ou frauduleuse. Si vous avez saisi volontairement vos coordonnées bancaires, la négociation sera ardue.


4.3. Action en responsabilité contre la banque


Dans de rares cas, si la banque a manqué à son obligation de vigilance (Art. L561-6 du Code monétaire et financier relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme), vous pourriez tenter une action en responsabilité civile. Vous devrez prouver que :

  1. La banque n’a pas mis en œuvre les procédures KYC (Know Your Customer) ou n’a pas signalé des mouvements suspects.

  2. Ce manquement est en lien direct avec le préjudice que vous avez subi.


Cette voie est toutefois compliquée et nécessite un accompagnement juridique solide (avocat spécialisé en droit bancaire).


5. Tentatives de récupération internationale : une lutte complexe


5.1. Coopération policière internationale


Lorsque l’arnaque est transfrontalière, les autorités françaises peuvent solliciter :

  • Interpol : Organisation internationale de police criminelle, qui facilite la coopération entre polices de différents pays.

  • Europol : Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs.

  • Échanges entre magistrats : Dans le cadre d’une commission rogatoire internationale, un juge d’instruction français peut demander à un juge étranger des actes d’enquête (perquisition, audition, etc.).


La réalité, toutefois, est que les enquêtes de terrain dans des pays où l’infrastructure policière est moins développée ou corrompue sont complexes. Les « brouteurs » peuvent changer rapidement de région et de mode opératoire.


5.2. Les conventions internationales


  • Convention de Budapest sur la cybercriminalité (Conseil de l’Europe, 2001) : Elle vise à harmoniser la législation des États signataires et faciliter la coopération internationale en matière de criminalité informatique. La France en est partie, de même que certains pays africains, mais pas tous.

  • Accords bilatéraux de coopération judiciaire : Certains pays ont signé des conventions spécifiques avec la France en matière pénale, facilitant les échanges d’informations et l’extradition.

  • Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) : Intervient également sur les questions de cybercriminalité, notamment via des programmes de renforcement des capacités policières.

Ces dispositifs existent, mais leur mise en œuvre pratique prend du temps et dépend énormément de la volonté politique et des moyens disponibles dans le pays où se trouve le fraudeur.


6. Stratagèmes d’enquête et astuces pratiques


6.1. Récolte de preuves et traçage


  1. Conserver tous les échanges : Ne supprimez aucun e-mail, message, photo. Ces éléments pourront être communiqués à la police.

  2. Identifier les adresses IP (si possible) : Les e-mails contiennent parfois des métadonnées pouvant révéler la localisation approximative de l’expéditeur.

  3. Identifier le compte bancaire destinataire : Le RIB ou IBAN utilisé peut aider la police à remonter vers un complice.

  4. Recueillir les témoignages d’autres victimes : Dans les forums ou groupes Facebook dédiés, certains ont déjà déposé plainte ou identifié d’autres éléments utiles.


6.2. Pièges et infiltration


Des policiers spécialisés (cybergendarmes, police judiciaire) peuvent parfois infiltrer les réseaux d’escrocs en se faisant passer pour des victimes potentielles, afin de mieux les identifier. Toutefois, en tant que particulier, évitez de tenter l’infiltration par vous-même (risque de représailles, d’erreur, etc.). Confiez cela aux professionnels.


6.3. Plateformes de signalement


En dehors de PHAROS, mentionné précédemment, il existe des sites ou associations qui recensent les arnaques pour mettre en garde le public et croiser les informations. Par exemple :

  • Cybermalveillance.gouv.fr : Plateforme nationale d’assistance aux victimes de cybermalveillance.

  • Signal-Arnaques.com : Plateforme participative où les internautes partagent leurs expériences d’arnaques, même si c’est une initiative privée qui n’a pas valeur de plainte officielle.

7. Les difficultés pour récupérer ce qui a été volé

7.1. Le problème de la traçabilité

Une fois les fonds transférés à l’étranger, il devient très difficile de les tracer. Les « brouteurs » ont souvent recours à des comptes bancaires ouverts sous de faux noms (mules), ou utilisent des systèmes de paiement anonymes.

7.2. L’inaction (relative) de certains pays

Certains États, faute de moyens ou de volonté politique, n’investissent pas de ressources suffisantes pour traquer les cyber-escrocs. Les « brouteurs » en profitent pour opérer en toute relative impunité, d’où l’importance de dénoncer ces faits auprès des autorités qui, à long terme, font pression diplomatiquement.

7.3. Les limites des décisions de justice

Même si la justice française condamne pénalement un individu et accorde à la victime des dommages-intérêts, l’exécution du jugement à l’étranger reste problématique. Il faut recourir aux voies d’exécution internationales, exequatur, etc., qui sont coûteuses et aléatoires.


8. Conseils pratiques : prévention et réaction


8.1. Prévenir l’arnaque


  1. Se méfier des contacts en ligne trop beaux pour être vrais : Ne jamais envoyer d’argent à une personne que vous n’avez jamais rencontrée physiquement et dont vous ne pouvez vérifier l’identité.

  2. Vérifier les profils suspects : Rechercher les photos de profil sur Google Images pour voir si elles apparaissent sur d’autres comptes sous différents noms.

  3. Ne pas communiquer d’informations personnelles sensibles : Numéro de carte bancaire, documents d’identité scannés, etc.

  4. Sensibiliser votre entourage : Les personnes âgées ou isolées sont particulièrement vulnérables.


8.2. Réagir rapidement


  1. Contacter sa banque : Tenter un blocage ou une opposition immédiate sur la transaction.

  2. Rassembler les preuves : Classer chronologiquement tous les échanges et documents.

  3. Déposer plainte le plus vite possible : Plus l’enquête démarre tôt, plus il est envisageable de retrouver les fonds (notamment si le compte destinataire n’a pas encore été vidé).


8.3. Se faire accompagner


  • Avocat spécialisé en droit pénal et/ou droit des nouvelles technologies : Peut orienter la plainte et maximiser les chances de résultat. Notre cabinet peut parfaitement vous offrir ce type d'assistance.

  • Associations d’aide aux victimes : France Victimes (ex-INAVEM), par exemple, propose un accompagnement gratuit (soutien moral, conseils juridiques).


9. Focus sur les textes de loi pertinents


Pour asseoir vos demandes et réclamations, il peut être utile de citer clairement certains textes :

  • Article 313-1 du Code pénal (escroquerie) :

    « L’escroquerie est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. »

  • Article 226-4-1 du Code pénal (usurpation d’identité) :

    « Le fait d’usurper l’identité d’un tiers […] est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »

  • Article 324-1 du Code pénal (blanchiment) :

    « Constitue un blanchiment le fait de faciliter, par tout moyen, la justification fausse de l’origine des biens […] »

  • Article L133-17 du Code monétaire et financier (opérations de paiement non autorisées) :

    « Lorsqu’un payeur nie avoir autorisé une opération de paiement […] il appartient au prestataire de services de paiement de prouver que l’opération a été authentifiée […]. »

  • Directive (UE) 2015/2366 dite « DSP2 » :

    « Les prestataires de services de paiement doivent mettre en place une authentification forte du client […] »



10. Conclusion : entre espoir et prudence


Être victime d’un « brouteur » est une expérience douloureuse, tant sur le plan financier qu’émotionnel. Les victimes peuvent se sentir honteuses, coupables ou impuissantes. Pourtant, il est crucial de se rappeler que l’escroquerie est une infraction punie par la loi, et que des dispositifs existent pour tenter de récupérer ses fonds ou à tout le moins obtenir réparation.

  • Sur le plan pénal, le dépôt de plainte est la première étape pour faire valoir ses droits et signaler l’escroquerie.

  • Sur le plan civil, la possibilité de faire valoir la responsabilité de la banque ou de négocier un remboursement existe, mais demeure conditionnée à la preuve d’une opération frauduleuse non autorisée.

  • Sur le plan international, la coopération entre polices et magistrats est la voie la plus efficace pour démanteler les réseaux de « brouteurs », même si le chemin est long et complexe.

En définitive, le maître-mot est la réactivité : plus la plainte est rapide, plus le gel des fonds est envisageable, et plus les autorités peuvent enquêter efficacement. Bien sûr, la récupération intégrale des sommes reste souvent difficile, voire impossible. Mais en multipliant les démarches (plainte, signalement aux plateformes, alerte auprès de votre banque, etc.), vous maximisez vos chances d’obtenir un résultat et de participer à la lutte collective contre ce fléau grandissant.


Ressources utiles :


En résumé, les points clés à retenir :

  1. Porter plainte sans tarder : même si l’escroc est à l’étranger, cela demeure essentiel pour enclencher l’action publique.

  2. Sauvegarder toutes les preuves : relevés bancaires, conversations, captures d’écran.

  3. Contacter sa banque pour tenter de bloquer ou récupérer la transaction (chargeback, opposition).

  4. Faire valoir ses droits et faire pression : via les directives européennes et les articles du Code pénal et monétaire.

  5. Ne pas baisser les bras : l’enquête peut être longue, mais chaque plainte contribue à accroître la vigilance et la répression.


Avec ces informations, vous disposez d’une vision globale des recours et des moyens d’action. La lutte contre les « brouteurs » nécessite la mobilisation de tous les acteurs (victimes, banques, forces de l’ordre, organismes internationaux). Mais c’est en agissant vite et en se protégeant mieux que l’on réduit les risques et que, progressivement, on freine ces arnaques.

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